Chirurgie mammaire à l'hôpital Émile Muller
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Chirurgie mammaire - AUGMENTATION MAMMAIRE PAR PROTHESES












L’hypoplasie mammaire est définie par un volume de seins insuffisamment développés par rapport à la morphologie de la patiente. Elle peut être la conséquence d’un développement insuffisant de la glande à la puberté, ou apparaître secondairement par perte du volume glandulaire (grossesse, amaigrissement, perturbations hormonales).
Il existe deux formes de prothèses, rondes, assurant un beau décolleté, ou anatomiques, pour un rendu du sein plus naturel. Le sein pourra être remonté dans le même temps, si nécessaire.
Pour obtenir un résultat naturel, il faudra tenir compte du volume initial de la poitrine ainsi que sa forme avant la pose des implants mammaires.
Cette intervention est réalisée sous anesthésie générale, en ambulatoire et les voies d’abord sont en général soit en péri aréolaire inférieure, soit en sous mammaire. La position de l’implant se fera soit en prémusculaire, où les prothèses sont placées directement derrière la glande, en avant des muscles pectoraux, soit en rétromusculaire, où les prothèses sont placées plus profondément, en arrière des muscles pectoraux.
Les suites opératoires peuvent parfois être douloureuses les premiers jours, notamment lorsque les implants sont de gros volume et surtout s’ils sont placés derrière les muscles. Des pansements étanches permettant de prendre une douche sont mis en place, ainsi qu’un soutien gorge de contention à garder jour et nuit. Il convient d’envisager une convalescence avec interruption d’activité d’une durée de 5 à 10 jours. Il est conseillé d’attendre 1 à 2 mois pour reprendre un activité sportive.
Grossesse et allaitement sont possibles après une telle intervention, mais il est préférable d’attendre un an.
En savoir plus Info augmentation mammaire par prothèses
Chirurgie mammaire - TRANSFERT GRAISSEUX DANS LES CAS D’AUGMENTATION MAMMAIRE A VISEE ESTHETIQUE
L’injection de graisse dans les seins permet d’augmenter le volume de la poitrine de façon naturelle, sans prothèses mammaires et sans cicatrice. Cette technique de transfert graisseux au niveau du sein est actuellement reconnue d’une grande efficacité.
Cette technique consiste à prélever de la graisse au niveau des zones de surcharge (ventre, hanches, face interne des genoux, culotte de cheval) qui sera centrifugée puis réinjecter au niveau des seins. Elle permet donc une augmentation du volume du sein, certes modérée, mais complètement naturelle, sans corps étranger, et ne donnant pas l’aspect d’un sein artificiel. Et, elle permet dans le même temps de traiter dans le même temps les éventuelles surcharges graisseuses localisées (sites de prélèvement de la graisse).
L’intervention est réalisée sous anesthésie générale, en ambulatoire. Œdème et ecchymoses peuvent apparaître au niveau des zones de prélèvement et se résorbent en général dans un délai de 10 à 20 jours après l’intervention.
Le résultat est apprécié dans un délai de 3 à 6 mois. Une deuxième séance est envisageable quelques mois plus tard si nécessaire (et si cela est possible compte-tenu des zones donneuses de graisse) afin d’augmenter encore le volume des seins, ou d’en améliorer la forme.
En savoir plus. Info augmentation mammaire par lipofilling
Chirurgie mammaire - CHIRURGIE DE L’HYPERTROPHIE MAMMAIRE




L’hypertrophie mammaire correspond à un volume trop important des seins entraînant une gêne esthétique et fonctionnelle (douleurs dorsales, difficulté à l’habillage) ainsi qu’un réel retentissement psychologique. L’excès de volume est en général associé à un affaissement des seins (ptôse mammaire) et parfois à une asymétrie.
L’intervention a pour but de réduire le volume des seins, la correction de la ptôse et d’une éventuelle asymétrie, afin d’obtenir deux seins harmonieux par rapport à la morphologie de la patiente (deux seins réduits, ascensionnés, symétrisés et remodelés).
L’intervention de réduction mammaire se fait toujours sous anesthésie générale et nécessite très souvent une nuit d’hospitalisation.
En fin d’intervention un pansement modelant est confectionné et on met en place un soutien-gorge assurant une bonne contention. Le port du soutien-gorge est conseillé pendant environ un mois.
Les suites opératoires sont en général peu douloureuses. Un gonflement (œdème) et des ecchymoses (bleus) des seins, ainsi qu’une gêne à l’élévation des bras sont fréquemment observés. Il convient d’envisager une convalescence et un arrêt de travail d’une durée de 8 à 21 jours. On conseille d’attendre un à deux mois pour reprendre une activité sportive.
Le résultat de cette intervention ne peut être jugé qu’à partir d’un an après l’intervention. Il convient simplement d’avoir la patience d’attendre le délai nécessaire à l’atténuation des cicatrices.
Au-delà de l’amélioration locale, cette intervention a un retentissement favorable sur l’équilibre du poids, la pratique des sports, les possibilités vestimentaires et l’état psychologique.
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Chirurgie mammaire - LIFTING DES SEINS (MASTOPEXIE) OU CHIRURGIE DE LA PTOSE MAMMAIRE








La ptôse mammaire est définie par un affaissement du sein et une distension de la peau qui l’enveloppe. Ce phénomène qui s’accentue avec l’âge, survient également après une perte de poids importante ou d’une grossesse.
On peut observer une ptôse mammaire dans le contexte d’un sein trop petit qui pourra alors être compensée par la mise en place de prothèsesmammaires.
L’intervention a pour but de replacer l’aréole et le mamelon en bonne position, de reconcentrer et d’ascensionner la glande mammaire et de retirer la peau excédentaire.
Cette intervention se déroule sous anesthésie générale et le plus souvent en ambulatoire. Elle induit des cicatrices, en T inversé (péri-aréolaire au pourtour de l’aréole, verticale entre le pôle inférieur de l’aréole et le sillon sous mammaire, horizontale dissimulée dans le sillon sous mammaire). Dans le cas d’une ptôse modérée on peut supprimer la cicatrice transversale dans le sillon sous mammaire.
Les suites opératoires sont peu douloureuses. Un gonflement (œdème) et des ecchymoses (bleus) des seins ainsi qu’une gêne à l’élévation des bras sont fréquemment observés.
Le changement de pansement est réalisé au bout de 24 heures et sera refait régulièrement jusqu’à cicatrisation complète. Le port d’un soutien-gorge assurant une bonne contention est indiqué pendant environ un mois, nuit et jour. Il convient d’envisager une convalescence et un arrêt de travail d’une durée de 7 à 10 jours et d’attendre un à deux mois pour reprendre une activité sportive.
Le résultat ne pourra être jugé qu’à partir d’un an après l’intervention ; la poitrine a alors le plus souvent un galbe harmonieux et naturel, symétrique ou très proche de la symétrie.
Au-delà de l’amélioration locale, cette intervention a en général un retentissement favorable sur l’équilibre du poids, la pratique des sports, l’habillement et l’état psychologique.
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Chirurgie mammaire - TRANSFERT GRAISSEUX DANS LES CAS DES MALFORMATIONS CONGENITALES




L’injection de graisse dans les seins permet d’augmenter le volume de la poitrine de façon naturelle, sans prothèses mammaires et sans cicatrice. Cette technique de transfert graisseux au niveau du sein est actuellement reconnue d’une grande efficacité.
Cette technique consiste à prélever de la graisse au niveau des zones de surcharge (ventre, hanches, face interne des genoux, culotte de cheval) qui sera centrifugée puis réinjecter au niveau des seins. Elle permet donc une augmentation du volume du sein, certes modérée, mais complètement naturelle, sans corps étranger, et ne donnant pas l’aspect d’un sein artificiel. Et, elle permet dans le même temps de traiter dans le même temps les éventuelles surcharges graisseuses localisées (sites de prélèvement de la graisse).
L’intervention est réalisée sous anesthésie générale, en ambulatoire. Œdème et ecchymoses peuvent apparaître au niveau des zones de prélèvement et se résorbent en général dans un délai de 10 à 20 jours après l’intervention.
Le résultat est apprécié dans un délai de 3 à 6 mois. Une deuxième séance est envisageable quelques mois plus tard si nécessaire (et si cela est possible compte-tenu des zones donneuses de graisse) afin d’augmenter encore le volume des seins, ou d’en améliorer la forme.
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Chirurgie mammaire - RECONSTRUCTION MAMMAIRE
La mastectomie ou mammectomie correspond à l’ablation de la glande mammaire, d’un fuseau de peau et de l’aréole. Elle reste malheureusement nécessaire dans certaines formes de cancer du sein.
Une demande de reconstruction mammaire est tout à fait légitime après une mastectomie.
Il existe différentes possibilités de reconstruction mammaire en fonction de la morphologie de la patiente, de ses souhaits et de ses antécédents ou non de radiothérapie.
Reconstruction du sein par prothèse
Lorsque la qualité de la peau et du muscle pectoral sous jacent sont satisfaisants, le mode le plus simple reste la reconstruction par prothèse. Elle peut être précédée d’une période d’expansion tissulaire si la quantité de peau est insuffisante.
Reconstruction par lambeau de grand dorsal
Cette technique est utilisée lorsque la peau résiduelle est insuffisante ou fragilisée par les rayons, et ne peut à elle seule protéger une prothèse interne. L’intervention a pour but de reconstituer le volume et les contours du sein par un fuseau de peau et muscle prélevé dans la région du dos. Une prothèse interne peut compléter la reconstruction, ainsi qu’une reconstruction de l’aréole et du mamelon, et éventuellement une intervention sur le sein controlatéral pour améliorer la symétrie.
Reconstruction par lambeau DIEP (abdomen)
Cette technique a pour but de reconstituer le volume et les contours du sein par transfert au niveau du thorax de l’excès de peau et de graisse de la région abdominale sous-ombilicale. La technique donne au sein reconstruit une forme et une souplesse relativement naturelles puisqu’il est constitué des propres tissus de la patiente. Une reconstruction de l’aréole et du mamelon et éventuellement une intervention sur le sein controlatéral pour améliorer la symétrie peuvent compléter la reconstruction par grand droit de l’abdomen.
La reconstruction mammaire n’est jamais obligatoire et ne modifie en rien la surveillance carcinologique.
Reconstruction mammaire par prothèse
Reconstruction mammaire par lambeau du grand dorsal
Reconstruction par injections de la graisse
Chirurgie mammaire - L’INVAGINATION DU MAMELON
Le mamelon invaginé est rétracté sur lui-même, à l’intérieur du sein, dans l’aréole mammaire,
L’intervention a pour but de reconstituer un relief central au mamelon, en sectionnant les canaux galactophoriques en profondeur sous le mamelon, pour permettre son émergence.
Ce geste est réalisé sous anesthésie locale, en ambulatoire. Cette intervention laisse une rançon cicatricielle minime et en général très peu visible.
Des pansements sont à prévoir pendant une quinzaine de jours jusqu’à l’ablation des fils.
La projection finale du mamelon s’apprécie à environ 1 an.
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Chirurgie mammaire - GYNECOMASTIE


La gynécomastie est définie par une augmentation du volume de la glande mammaire chez l’homme. Elle peut être uni ou bilatérale. Dans certains cas elle peut être en rapport avec une production hormonale anormale.
L’augmentation du volume mammaire chez l’homme, notamment en période d’adolescence est souvent mal vécue et peut poser de nombreux problèmes psychologiques.
L’intervention, sous anesthésie générale, en ambulatoire, a pour but de réduire le volume mammaire par exérèse chirurgicale directe (mastectomie sous cutanée) pour les formes glandulaires, ou par lipoaspiration pour les formes graisseuses.
Lors de l’intervention, un drain peut être mis en place en fonction de la technique utilisée. Ce drain sert à évacuer les résidus sanguins et lymphatiques qui pourraient s’accumuler au niveau du site opératoire. En fin d’intervention, un pansement modelant est réalisé avec un bandage élastique.
Les suites opératoires peuvent parfois être douloureuses les premiers jours. En cas de lipoaspiration isolée, le patient peut ressentir localement des douleurs à type de « fortes courbatures ». Œdème (gonflement), ecchymoses (bleus) et gêne à l’élévation des bras sont fréquents les premiers temps.
Le premier pansement est retiré après quelques jours et est remplacé par un pansement plus léger associé au port d’un boléro, à porter jour et nuit pendant un certain temps.
La durée totale d’arrêt de travail varie de cinq à vingt et un jours. Il est conseillé d’attendre un à deux mois avant de reprendre une activité sportive.
Un délai de deux à trois mois est nécessaire pour apprécier le résultat définitif. La diminution du volume mammaire apporte un confort physique, notamment lors de l’habillement. Le résultat est souvent très bénéfique sur le plan psychologique car une gynécomastie est souvent considérée comme une ombre à la virilité.
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Contact - Hôpital Émile Muller Mulhouse
Prenez rdv dès maintenant et Dr NASTASA pourrait répondre à toutes vos questions dans le service de chirurgie plastique.